Enjeu des négociations engagées avec l’employeur, la restauration méridienne est aussi un enjeu humain et un moteur important du lien social.
En 2007, 6 millions de repas sont servis dans les restaurants méridiens de la CCAS. Le 11 janvier 2008, Jean-Luc Borde, président de la jeune commission CCAS restauration, fait le constat :
« Concernant la baisse de la fréquentation, celle-ci résulte essentiellement des choix opérés par les directions des deux entreprises : leur désengagement financier, l’externalisation d’activités, l’éclatement des structures… «
Après la fermeture de cinq restaurants méridiens CCAS entre 2009 et 2011, l’ouverture du restaurant inter-entreprises de Montrouge (Hauts-de-Seine), en septembre 2012, est un événement. Son statut juridique lui permet d’accueillir les salariés statutaires et non statutaires travaillant sur le site du Centre national d’équipement nucléaire.
Déjà à l’époque, la question du financement de la restauration méridienne est en débat avec les employeurs de la branche professionnelle et les fédérations syndicales. Deux ans plus tard, de nouveaux restaurants méridiens CCAS ouvrent à Paris, Lyon, Brétigny-sur-Orge et Marseille.
Je perçois 3 euros de subvention par repas, que j’aille manger dans le restaurant inter-entreprises [RIA] ou que je vienne ici. C’est bien moins cher que dans un restaurant où il n’y a pas de subvention. C’est plus simple pour se garer qu’en centre-ville. Là-bas, les parkings sont payants. La qualité ? Elle est bien meilleure qu’au RIA, plus de choix, et je trouve surtout que c’est moins gras !
Mathilde Van Lerberghe, ingénieure à Civaux
Construire l’histoireEn cours, les négociations tripartites entre le gouvernement, les employeurs et les cinq fédérations syndicales de l’énergie sont vitales pour l’avenir. Dans un monde des Industries Électrique et Gazière en transition, retour sur les temps forts de la dernière décennie qui a vu les Activités Sociales évoluer et s’adapter aux circonstances. Sans rien renier des valeurs qui les animent depuis toujours.Voir l’ensemble du dossier |
Bonjour,
Je ne suis plus directement concerné puisque je suis en inactivité mais je veux donner mon avis sur les causes de la baisse de fréquentation.
La principale raison de mon point de vue est que la fourchette de pris est trop large. De ce fait, pour ceux qui payent le tarif le plus élevé, le rapport qualité prix n’est pas bon. Ils préfèrent donc souvent aller au restaurant et bénéficier d’autres prestations comme le service à table pour à peine plus cher.
La fuite de ceux qui payent le tarif le plus élevé est bien sûr très néfaste sur le budget des cantines. La solution me semble évidente : il faut réduire la fourchette de prix pour faire revenir ceux qui paye plus que le coût de revient du repas.
Cordialement
Je ne suis pas sûr que nos anciens se préoccupaient de la restauration méridienne.
Laissons les en paix.
Et pensons à ce qui relève du service public (à l’évidence la politique nationale de l’énergie); et ce qui n’en relève sans doute pas (la restauration méridienne).
Pour le respect des anciens qui se sont battus pour instaurer le Statut National des Electriciens et Gaziers, qui d’année en année est bafoué. pour la garde de nos activités sociales, de notre système de restauration, de notre Statut National mis en place par Marcel Paul et nos anciens.
Pour le respect des anciens qui se sont battus pour instaurer le Statut National des Electriciens et Gaziers, qui d’année en année est bafoué. pour la garde de nos activités sociales, de notre système de restauration, de notre Statut National mis en place par Marcel Paul et nos anciens.
Quel est le prix moyen brut de revient d’un repas dans nos cantines CCAS ?