Le 30 juillet dernier, les gîtes rénovés de La Belle Henriette ont soufflé leur première bougie de la saison, en présence d’élus locaux et nationaux des Activités sociales. Après le cap d’Agde et Sérignan, c’est au tour de La Tranche-sur-mer (Vendée) de faire le point sur la politique de rénovation du patrimoine.
Au premier rang de la petite foule rassemblée devant l’un des cinquante nouveaux gîtes de La Belle Henriette, Pauline et Arthur, 9 ans et 7 ans et demi, crient au scandale : « Mais c’est chez nous ! ». Tendu entre les deux piliers de bois de la terrasse, un ruban rouge barre en effet l’entrée de leur demeure d’un été, où le frère et la sœur séjournent avec leurs grands-parents. Le ruban cède bientôt sous les coups de ciseaux de Michel Barthas, secrétaire général de la CCAS et Aurélien Target, président de la CMCAS Loire Atlantique Vendée, venus inaugurer le nouveau centre vendéen un mois après son ouverture aux bénéficiaires. Profitant que l’assemblée converge vers la toile centrale de la salle d’activités, les deux bambins se hasardent : « On peut en garder un petit bout ? » demande Pauline par dessus la balustrade. Elle repart avec son ruban-souvenir ; l’autre morceau est épinglé à la chemise de Michel Barthas.
Il est 12h30. De retour devant la salle d’activités, une trentaine de bénéficiaires écoute Aurélien Target dire sa fierté d’être présent à cette inauguration. « C’est un honneur en tant qu’électricien et en tant que jeune agent de procéder à l’inauguration d’un nouveau centre CCAS » entame le président de la CMCAS Loire Atlantique Vendée, rappelant la situation économique difficile de l’organisme suite aux baisses de son financement. « Vous pouvez être fier de votre patrimoine » conclut l’élu, qui profite de cette inauguration pour annoncer la réfection prochaine du centre des Jars, situé à quelques centaines de mètres seulement de La Belle Henriette. « Nous avons pris l’engagement de ne pas réduire la capacité d’accueil de nos centres en juillet et en août », renchérit Michel Barthas, rappelant la mise au réseau de centres rénovés à l’été 2015(1) et la poursuite de la politique de valorisation du patrimoine. Profitant de la présence de Christophe Gaston, président du comité de surveillance de la CIAT, maître d’oeuvre du chantier de La Belle Henriette, l’élu remercie les personnels des deux organismes et encourage « plus de complémentarité [entre la CCAS et la CIAT], afin que les outils dont nous sommes dotés soient encore plus efficaces et au service des bénéficiaires ».
Les cinquante nouveaux gîtes de La Belle Henriette font en effet partie d’une nouvelle génération de toiles sanitarisées(2), « plus confortables, plus fonctionnelles, plus modernes et plus adaptées aux attentes des électriciens et gaziers et leurs familles ». La visite des logements et l’échange avec les vacanciers ayant pratiqué le centre depuis le début du mois de juillet ont permis aux élus de déceler l’ensemble des améliorations souhaitables. Malgré quelques défauts de conception, le concept des chalets individuels sanitarisés mais ouverts sur l’extérieur grâce à leur grande terrasse semble plaire aux bénéficiaires. « Je ne savais pas que le centre allait être rénové » confie Jean-Philippe Coquard, agent EDF au laboratoire Lidec de Chinon, affecté à la CCAS pour la deuxième année consécutive avec sa famille. Son épouse, Joëlle, formatrice dans une filiale d’Areva, est ravie de pouvoir installer leurs deux filles dans la même chambre. Elle est assez spacieuse pour accueillir confortablement le lit-parapluie d’Éléonore, la petite dernière. En tant qu’ayant-droit, Joëlle exprime la même inquiétude et le même espoir que la plupart des agents devant l’absence de vision à long terme sur le financement des Activités sociales : « On nous en a déjà parlé lors de la réunion d’accueil. On continue d’espérer qu’il y aura plus de participation des entreprises ». Insouciante, leur aînée Constance découvre quant à elle les échecs. À cinq ans déjà, elle les pratique désormais sur table après s’y être essayée grandeur nature. Devant la salle d’activités, trône en effet un jeu d’échecs géant, où se retrouveront souvent Pauline et Arthur, les deux petits propriétaires du gîte « inauguré ».
« Tout n’est pas parfait » reconnaît Michel Barthas, évoquant « l’exercice d’équilibriste » que constitue la gestion d’un budget sans cesse revu à la baisse. « Mais le conseil d’administration de la CCAS n’a comme objectif, dans ses décisions, que de pérenniser les Activités sociales, et de répondre aux besoins des bénéficiaires » martèlera le secrétaire général lors de son discours d’inauguration, rappelant le processus de consultation lancé lors de la rénovation du Cap d’Agde, de Saint-Cyprien, de Sérignan, d’Arès, de Saint-Pée-sur-Nivelle, de Porto-Vecchio, de Borgo et de Saint-Antonin.
À l’issue du discours, pas d’applaudissements mais une invitation à poursuivre l’échange autour d’un buffet coloré, préparé par le personnel de la colo voisine de La Faute-sur-mer. À l’entrée de la salle d’activités, au son des reprises décalées du duo de guitaristes de Pompas & Solo, la mascotte de plâtre de La Belle Henriette regarde défiler la petite foule affamée de son regard peinturluré. À quelques pas de la grande toile verte et blanche, un jeune père s’est installé au calme de la bibliothèque pour régaler sa fille de mille histoires enfantines. Pour la première fois depuis son arrivée chez EDF en tant que conseiller clientèle à Rennes, Renato Foyer et sa fille Méliya, 3 ans, ont pu partir en vacances pour une semaine. « Je m’y suis pris au début du mois de juillet, et il restait de la place ici. J’ai pu réserver facilement. Ce que propose la CCAS est financièrement intéressant. Je vis dans un petit appartement à côté de Rennes, et j’ai ma fille Méliya un week-end sur deux. Les vacances, c’est un moment pour se retrouver. »
↑ (1) Cap d’Agde, Saint-Cyprien, Sérignan, Arès, Saint-Pée-sur-Nivelle, Porto-Vecchio, Borgo et Saint-Antonin. Nous vous en parlions ici (voir les photos).
↑ (2) Les toiles sanitarisées comme celles de La Belle Henriette sont classées en gîte, car elles disposent de sanitaires et d’un chauffage.
Sans parler des prises de courant inexistantes dans la cuisine et dans les chambres.
On ne peut pas arrêter la ventilation dans la salle de bains lorsque la lumière est allumée.
La mer n’est plus accessible et je n’ai pas vu de piscine, (ni de télé) !
Que d’éloges…
Oui mais, il ne fallait pas être dans les premiers, surtout dans les tentes 6 places.
Lors de notre arrivé le 5 juillet, le chantier venait juste de finir, la tente n’était pas propre, sable et poussière sur le sol et les murs, trace de pas sur les murs, bon pourquoi pas, mais d’après l’accueil, le ménage est fait…
Il manquait les rideaux (pose de ceux-ci une semaine plus tard) étant au bord du chemin, gênant pour l’intimité + balai toilette + une partie de la vaisselle.
Le plus gros problème, étant l’absence d’une terrasse dans les 6 places, si l’on vient en vacances s’est pour vivre dehors… et avoir un peu d’ombre lors des fortes chaleurs.
Bon le reste des nouvelles installations sont bien, personnel sympas, juste la piscine un peu petite pour le nombre de vacanciers présent sur le site, lors de notre séjours, la piscine a fermé 2 APM (prob d’affluence et d’absence de douche avant le bain, car douche mal situé, pas à l’entrée principale mais à l’extrémité de la zone de bain), il faut prévoir également des chaussures car dalles brulante en plein APM.
Il manquait aussi une zone de rencontre et jeux pour les ados, le terrain de volley et foot on disparue lors des tx.
Bon pour nous, vacances moyenne, je ne reviendrai plus sur ce centre, mais bon c’est mon point de vue.
PS- les tentes 4 places avait l’air sympas avec leur terrasses et chaises longues.