#Kiffetonprésident : Gaël Classen

Photo©Charles Crié/CCAS

Gaël Classen, président de la CMCAS Berry-Nivernais, a choisi de nous emmener chez lui, à Plaimpied-Givaudins, charmant petit village du Cher.

Votre mot préféré ?

Partager.

Votre principal trait de caractère ?

Consciencieux dans mon travail. Impulsif aussi.

Votre rêve de bonheur ?

Je n’en suis pas loin. J’ai une famille, une maison, un travail que j’aime et dans lequel je m’émancipe. Il faudrait que tout le monde puisse avoir la même chose. Le bonheur serait, en fait, que chacun réalise son rêve.

La réforme qui vous a le plus marqué ?

La Sécurité sociale. L’accessibilité aux soins médicaux pour tous, y compris les plus démunis. En France, nous avons cette chance.

Ce que vous détestez par-dessus tout ?

L’irrespect.

Le personnage et la période historiques que vous préférez ?

Le Moyen Âge m’a toujours fasciné ; un rêve de gosse sans doute. J’aime les vieilles pierres, les châteaux forts, les chevaliers… J’aurais aimé voir comment les gens vivaient à cette époque. Concernant le personnage, j’admire Léonard de Vinci, le génie précurseur, inventeur de machines dont on se sert d’ailleurs aujourd’hui. On lui doit beaucoup. J’aime son côté novateur, développeur de projets, mais dont la finalité était le bien de l’humanité, pas la rentabilité. Aujourd’hui, les projets sont souvent développés dans le seul but de gagner de l’argent.

Ce qui vous est indispensable ?

Ma vie privée.

La question qui vous tourmente ?

Quel avenir pour nos enfants ? Une question que l’on se pose dès que l’on devient père ; forcément on se projette dans l’avenir.

Photo©Charles Crié/CCAS

Si vous étiez un personnage de fiction ?

Homer Simpson. Ce personnage bedonnant et fainéant me fait rire. Et puis il est invincible : dans la fiction, on ne meurt jamais. Mais au-delà du burlesque, il y a chez « les Simpson », quelque chose de plus profond, une réelle critique de la société qui en dénonce les dérives.

Un artiste, un écrivain, un réalisateur ou un philosophe que vous admirez ?

J’aime beaucoup Jean-Jacques Goldman. Mes parents l’écoutaient lorsque j’étais enfant. Adulte, je me suis un peu plus penché sur ses textes. Il a écrit de très belles choses. Quant au réalisateur, j’aime l’ambiance des films de Tarantino. Un univers dans lequel je me laisse facilement embarquer.

Votre état d’esprit actuel ?

Je me sens bien mais un peu speed. Ma vie est nourrie de plein de choses. Je suis très occupé, et depuis peu je m’investis également dans l’association de la crèche parentale de ma fille.

Un film, un livre, une musique que vous adorez ?

J’aime beaucoup « Lord of War ». Ce film montre comment les différentes nations ont intérêt à provoquer ou faire durer les guerres pour vendre les armes qu’elles fabriquent. En ce moment, j’écoute beaucoup la chanson « Pourvu » de Gauvain Sers, un jeune artiste qui est passé au Printemps de Bourges. C’est une chanson d’amour très sympa.

Un métier qui vous fait rêver ?

J’ai fait beaucoup de métiers dans les IEG. Le métier idéal n’existe pas, je crois. Chacun s’approprie son métier et le rend satisfaisant ; du coup, il devient le métier rêvé à partir du moment où on s’y épanouit.

Ce que vous voudriez être ?

Parfait.

Le don que vous aimeriez avoir ?

J’aimerais avoir l’instinct de survie très développé, à l’image des animaux qui sont capables de pressentir une catastrophe que les humains ne voient pas venir. J’aimerais avoir la faculté de sentir venir les choses.

Votre sport préféré ?

Le tennis.

Un endroit qui vous fait rêver ?

L’île déserte paradisiaque : sable blanc et mer turquoise. Ça, ce serait pour les vacances car évidemment je vivrais dans un château fort.

Votre occupation préférée ?

Regarder un film.

Si vous étiez une chanson, un poème ou une devise ?

« Mignonne, allons voir si la rose / Qui ce matin avait déclose / Sa robe de pourpre au Soleil… », de Ronsard. J’ai appris cette poésie au collège lorsque j’étais en 5e. J’ai découvert le pouvoir des mots. À ce moment-là, j’ai compris qu’avec de jolis mots, de belles phrases, on pouvait faire passer un message important. Je dois à la prof de français qui m’a fait apprendre ce poème, d’aimer jouer avec les mots. D’ailleurs, je le fais très souvent dans mes éditos.

Le mot qui résume pour vous les Activités Sociales ?

La solidarité.

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