Photo©Charles Crié/CCAS
Sandra Certier, présidente de la CMCAS Anjou Maine, a choisi de nous emmener à la SLVie de La Flèche. Cet endroit lui est particulièrement cher car, en tant que fille et petite-fille d’agents, elle y a passé de très beaux moments. De plus, Francine Pugnet, sa mère, fut présidente de cette SLVie, et son grand-père, Raymond Paumard, administrateur de l’ancienne CMCAS du Mans.
Votre mot préféré ?
Fraternité.
Votre principal trait de caractère ?
Joviale. Et j’aurais pu dire émotive aussi.
Votre rêve de bonheur ?
C’est une question difficile… Réussir ce que j’ai entrepris et notamment dans mon mandat d’élue des Activités Sociales.
La réforme qui vous a le plus marquée ?
Sans hésiter, le droit de vote des femmes et l’abolition de la peine de mort. Et aussi le mariage pour tous, je trouve que c’est une très belle réforme.
Ce que vous détestez par-dessus tout ?
La haine et le racisme.
Le personnage et la période historiques que vous préférez ?
Rosa Parks [figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis, ndlr]. Concernant la période historique, je n’ai pas de préférence.
Ce qui vous est indispensable ?
L’amour.
Le sujet qui vous tourmente ?
Est-ce que mes proches qui sont partis sont fiers de moi ?
Si vous étiez un personnage de fiction ?
Aucun. Je suis dans le réel.
Un artiste, un écrivain, un réalisateur ou un philosophe que vous admirez ?
Kandinsky et Van Gogh, pour sa folie. Pour le compositeur, Ravel et son « Boléro ». Ce sont des souvenirs d’enfant. Je me souviens de l’avoir écouté en classe de musique.
Votre état d’esprit actuel ?
De l’émotion, car je suis dans un lieu, la salle d’activités de la SLVie de La Flèche, que j’ai beaucoup fréquenté lorsque j’étais enfant. J’y ai vécu de bons moments, j’y ai plein de souvenirs.
Un film, un livre, une musique que vous adorez ?
Le magnifique film « We want sex equality » [qui retrace la lutte d’ouvrières anglaises dans une usine Ford pour l’égalité des salaires, ndlr]. Et le documentaire « Human » de Yann Arthus-Bertrand, un très beau documentaire dans lequel des gens s’expriment sur l’amour. C’est plein d’émotion. Pour le livre, ce serait une BD, « La différence invisible » de Julie Dachez qui évoque le syndrome d’Asperger, une forme d’autisme. Cela me touche de très près puisque mon fils souffre de ce handicap et cela m’a aidé à mieux en comprendre les aspects. Pour la musique, « Forever Young » d’Alphaville.
https://player.vimeo.com/233974061
Photo©Charles Crié/CCAS
Un métier qui vous fait rêver ?
J’aurais voulu être décoratrice d’intérieur. J’ai raté le concours d’entrée des Beaux-Arts d’Angers. Je dessine beaucoup, c’est ma passion.
Ce que vous voudriez être ?
Je ne me suis jamais posé la question. J’apprécie la personne que je suis avec ses qualités et ses défauts.
Le don que vous aimeriez avoir ?
Celui de guérir. Et aussi j’aimerais pouvoir retourner dans le passé, non pas pour le modifier, mais pour consulter et revoir les gens que j’aime et qui ne sont plus là ; juste pour puiser auprès d’eux de la force, me requinquer.
Votre sport préféré ?
Je ne suis pas sportive.
Un endroit qui vous fait rêver ?
L’île Maurice. Pas pour le côté carte postale, paradisiaque mais parce que c’est le seul endroit que je connaisse où le vivre-ensemble existe vraiment ; où les gens se respectent quelles que soient leur religion, leur condition sociale. Bien que vivants dans la précarité, les Mauriciens veulent toujours rendre service.
Votre occupation préférée ?
Dessiner. C’est un besoin ! Je dessine tout le temps. Et coudre aussi.
Si vous étiez une chanson, ou un poème ou une devise ?
« Ne jamais baisser les bras et toujours aller de l’avant. » Pour la chanson, j’ai en deux : « Si Maman si » de France Gall et « Cadeau » chantée par Marie Laforêt. L’amour qu’on porte à quelqu’un est un véritable cadeau ; ça n’a pas d’équivalent en argent.
Le mot qui résume pour vous les Activités Sociales ?
Solidarité. Auquel j’ajouterais le vivre-ensemble.