Remise du prix du jury CCAS au film dominicain « Carpinteros » de José María Cabral, lors de l’édition 2017 du festival toulousain Cinélatino. ©Paul Adan
Du 16 au 25 mars, l’un des plus grands festivals de films d’Amérique latine, Cinélatino, soufflera ses trente bougies à Toulouse. Pas sans la CCAS et la CMCAS Toulouse, qui profitent de l’évènement pour former un jury et faire découvrir la culture latino-américaine aux bénéficiaires.
La CCAS ne s’y est pas trompé, en soutenant depuis le début Cinélatino, Rencontres de Toulouse, l’un des plus grands festivals de films d’Amérique latine. Outre une subvention de 8 000 euros, elle décerne deux prix à la fiction, l’un pour le meilleur court métrage, l’autre pour le meilleur long métrage. « Les 35 bénéficiaires, et retraité.es, qui font partie des jurys suivent une formation pour apprendre à juger un film, explique Michel Blanc, ancien coordinateur technique à Gaz de France et porteur du projet Cinélatino à la CMCAS Toulouse. L’important étant de ne pas rester dans le ressenti, mais d’avoir un esprit critique. » Isabelle Le Mouel, conseillère clientèle à Enedis et correspondante de la SLVie Garonne et Tarn, confirme : « J’ai vu une évolution parmi les membres du jury avec cette initiation au cinéma. Il y a plus de richesse dans les échanges, plus de finesse dans l’analyse, un oeil plus critique. » Prochaine étape : monter un cinéclub.
Un anniversaire qui célèbre la diversité
Du 16 au 25 mars, le Cinélatino soufflera aussi ses trente bougies. Pour l’occasion, les organisateurs ont invité une centaine d’artistes, dont l’acteur argentin Nahuel Pérez Biscayart, Meilleur espoir masculin des César révélé dans « 120 battements par minute », grand prix du jury du Festival de Cannes également primé aux Césars, ou vu plus récemment dans « Au revoir là-haut » d’Albert Dupontel, qui y rafle cinq trophées.
Nahuel Pérez Biscayart fait partie des personnalités qui ont carte blanche pour faire découvrir un film au public, tout comme Julie Gayet et Nadia Turincev, dont la maison de production, Rouge international, a produit des films argentins, l’éditrice Anne-Marie Métailié, ou Édouard Waintrop, le délégué de la Quinzaine des réalisateurs. Mais il n’y a pas que les VIP qui sont invités à proposer des films. Au mois d’octobre, les cinéphiles toulousains ont pu choisir seize films parmi ceux projetés les années précédentes, qu’ils avaient envie de revoir ou de partager.
L’actrice chilienne Paulina Garcia, Ours d’argent à Berlin pour son rôle dans « Gloria » en 2013, est l’invitée d’honneur du festival. De nombreuses rencontres et tables rondes sont organisées, notamment sur l’état du cinéma dans les pays d’Amérique latine. Au total 150 films, dont 36 en compétition, seront projetés, soit 800 séances environ à Toulouse et dans la région Occitanie. « Nous allons bientôt nous étendre jusqu’à Béziers, sourit Francis Saint-Dizier, cofondateur du festival. Histoire de montrer à son maire [Robert Ménard, proche du Front national, ndlr] ce que c’est que la diversité. »
Infos pratiques
Cinélatino, du 16 au 25 mars 2018 à Toulouse
Voir le programme
La CMCAS Toulouse convie les agent.es des IEG à la projection du film vénézuélien « La familia », suivie d’une rencontre avec un membre de l’équipe du film, lundi 19 mars au cinéma ABC.
Pendant vos vacances. Cet été, vous aurez peut-être l’occasion de voir ou revoir « Carpinteros » dans vos centres de vacances, film dominicain que la CCAS a primé lors de l’édition 2017, et qui raconte une histoire d’amour en prison, tournée avec des acteurs professionnels et des prisonniers. Programmation à retrouver en ligne prochainement sur ccas.fr.
Site internet : www.cinelatino.fr
Renseignements : 05 61 32 98 83 ou arcalt31@wanadoo.fr
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