À 22 ans, Théo Chapillon a près de quinze ans de pratique hip-hop derrière lui, et presque autant de colos CCAS. Professeur de danse, chorégraphe et danseur au sein de la compagnie Tout Simplement Nous, ce fils d’un agent EDF élu de la CMCAS Franche-Comté anime des ateliers dans les centres de vacances CCAS avec l’association Break the floor.
L’histoire commence lorsqu’il a 8 ans et découvre le hip-hop par hasard grâce au festival Chalon dans la Rue (auquel il participera quelques années plus tard comme danseur avec sa compagnie), qui a lieu tout près de son domicile, en Saône-et-Loire. Fasciné par la discipline, il s’inscrit dans une école de danse où il pratique pendant cinq ans et se perfectionne dans une discipline particulière : la breakdance, art majeur du hip-hop.
Quelques années plus tard, le destin lui sourit. « Le conservatoire de Chalon-sur-Saône a ouvert une classe hip-hop, c’est amusant parce que c’est le seul conservatoire de France à avoir accueilli cette discipline et c’est à côté de chez moi ! » s’amuse Théo. Une aubaine pour le jeune homme qui y entre à l’âge de 14 ans pour plusieurs années.
Une discipline aux Jeux olympiques
Depuis quatre ans, Théo Chapillon intervient dans les centres de vacances CCAS lors des semaines Soyez sport, avec l’association Break the floor. Son but ? Faire découvrir le hip-hop à un maximum de publics. « Je me déplace partout en France : en Vendée, dans le Sud, dans l’Est… et je fais danser toutes les générations ! » confie ce passionné.
S’il reconnaît que les 15-30 ans constituent le public le plus, il ne rechigne pas à l’idée de faire découvrir la danse aux plus âgés et sait s’adapter à toutes les situations. « Ça devient alors plus théorique, on échange notamment sur les musiques mais j’arrive toujours à les faire danser, même s’ils restent assis. »
Théo animait un atelier hip-hop et breakdance au festival Les jeunes et les enfants d’abord, organisé par les CMCAS de l’Est les 18 et 19 mai 2019 à Baume-les-Dames (lire l’article).
Cette discipline urbaine, autrefois méconnue, subit une véritable révolution depuis que son entrée dans le monde des Jeux olympiques, en 2024, a été confirmée. « Cette décision professionnalise le hip-hop, c’est de l’art certes, mais également un sport qui demande beaucoup de rigueur et d’entraînement. Dorénavant, on peut espérer que l’approche de la discipline sera modifiée, que les entraînements seront mieux encadrés », se réjouit Théo.
Partager et transmettre
En plus de sa passion pour la danse, Théo Chapillon adore le motocross. Une passion qui l’anime depuis toujours et qu’il avait mise de côté au bénéfice de la danse, mais avec laquelle il souhaite renouer. « J’ai obtenu ma certification pour devenir entraîneur de motocross mais il me manque encore le diplôme d’État pour enseigner. »
Alors, en attendant de le passer, il travaille comme accompagnant de travailleurs handicapés. Une situation temporaire mais qui correspond à ses objectifs de carrière : « Je veux que mon métier me permette de partager et de transmettre. »
Où pratiquer cet été avec la CCAS ?
Théo Chapillon sera cet été dans vos centres de vacances avec son association Break the floor :
du 15 au 27 juillet à Serbonnes (Yonne)
du 29 juillet au 10 août à Savines-le-Lac (Hautes-Alpes)
du 12 au 24 août au Sauze (Alpes-de-Haute-Provence)
Pendant vos vacances : cet été, 1 200 rencontres culturelles et sportives vous attendent dans les centres de vacances et les colos CCAS
Programme complet à découvrir sur ccas.fr, rubrique Culture et Loisirs, et dans la brochure ci-dessous.
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