Avec le soutien des Activités Sociales de l’énergie, la Fédération nationale des électriciens gaziers (FNEG) du Secours populaire français a décidé de lancer trois projets pluriannuels pour venir en aide au peuple palestinien. Elle en appelle aussi à la générosité des électriciens-gaziers.
Dans certains points du globe plus qu’ailleurs, les impacts de la crise sanitaire sont alarmants. D’après l’ONU, huit mois après le début de la pandémie, 121 000 Palestiniens avaient perdu leur emploi suite au premier confinement et 40 % des ménages plus de la moitié de leurs revenus. Les taux d’insécurité alimentaire ont grimpé en flèche.
Avec le maintien pour la 14e année consécutive de son blocus aérien, terrestre et maritime sur la bande de Gaza, Israël restreint la liberté de circulation des personnes et des biens à l’entrée et à la sortie du territoire, induisant des effets dévastateurs sur les droits humains des deux millions d’habitants.
Ces restrictions empêchent aussi les Palestiniens d’accéder aux soins de santé, menace supplémentaire pour les populations vulnérables dans le contexte actuel. Si les rapports récents suggèrent une reprise lente et partielle, les femmes et les enfants continuent de supporter l’effet combiné de la pandémie et de la crise socio-économique, avec un risque accru de violence dans les familles et un accès limité aux services de soutien.
Trois projets sur trois camps
Pour ne pas rester inactive face à ce constat, la FNEG du Secours populaire français monte trois projets sur trois camps palestiniens.
Le premier est lié à l’association La Maison Chaleureuse basée dans le camp de réfugiés de Jénine. Cette structure tenue par des femmes, lutte contre les traumatismes que subissent les enfants durant les conflits. Comme l’explique sa coordinatrice : « La situation dans le camp est très grave : les écoles sont fermées, beaucoup de personnes ont perdu leur travail, on manque d’aliments et de médicaments. Toute la ville de Jénine est isolée des autres régions. »
Le deuxième projet de coopération concerne l’association Hébron-France, dont les membres participent au soutien scolaire d’enfants de la zone H2 en grande difficulté économique en raison de l’occupation israélienne.
Le troisième projet se construit avec Noor, association basée dans le camp de réfugiés d’Aïda à Bethléem. Également dirigée par des femmes, comme Noor, qui travaille dans cette association pour l’intégration des enfants et des adultes handicapés grâce notamment à des programmes de physiothérapie, d’orthophonie et de soutien aux apprentissages.
Soutenir la Fneg et agir pour la Palestine
Les dons financiers peuvent être envoyés :
- sur le site internet du Secours populaire français, en précisant « projets Palestine »
- par courrier à la FNEG du SPF, en précisant « projets Palestine », au 40, rue Gaston-Lauriau, 93100 Montreuil
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