Parent en fin de vie, en perte d’autonomie ou atteint d’une maladie grave… Pour l’assister et faire face à cette situation familiale difficile, les agent·e·s des IEG ont droit à des congés spécifiques sur présentation d’un certificat médical.
Le congé sans solde de soutien familial permet à l’agent d’interrompre totalement son activité professionnelle pour s’occuper d’un parent dépendant présentant un handicap ou une perte d’autonomie grave. Ce congé sans solde est d’une durée de trois mois, renouvelable dans la limite d’une année pour l’ensemble de la carrière professionnelle de l’agent (article L.3142-22 et suivant du Code du travail).
Lorsque la personne aidée bénéficie de l’allocation adulte handicapé (AAH) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), ces aides peuvent rémunérer ou dédommager l’aidant familial.
Si la santé du parent aidé se détériore et que son pronostic vital est en jeu, l’agent peut bénéficier, à la suite de son congé de soutien familial, d’un autre congé.
Le congé sans solde de solidarité familiale permet à l’agent des IEG de s’absenter pour assister un proche partageant son domicile et souffrant d’une pathologie mettant en jeu son pronostic vital ou qui se trouve en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable (article L.3142-16 et suivants du Code du travail). Ce congé non rémunéré d’une durée de trois mois, renouvelable une fois, peut être fractionné ou transformé en temps partiel sous réserve d’acceptation de l’employeur. Le bénéficiaire du congé de solidarité familiale, qui suspend ou réduit son activité professionnelle, peut bénéficier de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (Ajap). Son montant en 2017 est de 55,21 € pour une durée maximale de versement fixée à 21 jours.
BON À SAVOIR
Les Activités Sociales proposent une participation financière permettant aux aidants bénéficiaires bénévoles de disposer de moments de repos et d’accéder à des dispositifs de répit, d’accompagnement et de soutien, préservant leur santé (recours temporaire à une aide à domicile, financement de formations spécifiques en vue de professionnalisation, etc.). Le montant de l’aide est de 2 000 € par année civile, en fonction du coefficient social. Pour en savoir plus, contactez votre CMCAS ou SLVie.
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