Claude Pommery, président de la CCAS. ©Didier Delaine/CCAS
Mais pourquoi tant d’entêtement et de mépris ?
En ce début de printemps, malgré une colère populaire croissante, l’opposition de tous les syndicats et une majorité d’élus hostiles, le président de la République et son gouvernement se sont obstinés à imposer avec brutalité une réforme de régression sociale.
Ils ont décidé de passer en force et de promulguer à la hâte la loi sur les retraites, en pleine nuit et quelques heures à peine après la décision du Conseil constitutionnel. Faisant fi de 12 journées de mobilisation historiques, près de trois mois de grèves, et la construction de piquets partout sur le territoire, notamment dans l’énergie.
Pourtant, nous sommes nombreux à estimer que la France, pays des libertés, des droits de l’homme et des droits sociaux, a un devoir d’exemplarité, et qu’une attaque aussi forte sur les acquis sociaux des Français est un risque pour les travailleurs du monde entier. Nous sommes nombreux à penser, contrairement au président de la République, que la lutte n’est pas finie, que des issues sont encore possibles.
« Plus que jamais, il nous faut rester mobilisés et livrer bataille quelle qu’en soit la forme. »
À nous de faire entendre massivement la voix du peuple et de réclamer ensemble, une nouvelle fois, que cette réforme inique et brutale soit retirée.
Dans cette actualité brûlante, je ne peux pas écrire mes premiers mots en tant que président de la CCAS sans saluer, au nom du conseil d’administration, l’engagement et l’implication infaillibles de Nicolas Cano, au sein des organismes et au service de l’ensemble des bénéficiaires. Merci Nicolas.
Ce changement de présidence ne modifie en rien l’ambition que nous portons et le projet politique que nous poursuivons : continuer de faire vivre les Activités Sociales en priorisant les attentes, besoins et intérêts des 670 000 bénéficiaires que vous êtes.
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