La cure thermale est une thérapie ancestrale aux multiples bienfaits. Jusqu’ici complémentaire aux soins médicamenteux ou chirurgicaux, elle s’avère, dans certains cas, plus efficace.
Sulfurées, sulfatées, chlorurées, bicarbonatées…, la France compte plus de 700 sources d’eau dont l’Académie de médecine reconnaît les vertus thérapeutiques. Plus de 500 000 curistes en bénéficient chaque année pour des indications aussi variées que les dermatoses, l’allergie, l’asthme, les troubles veineux, l’arthrose ou les rhumatismes… Selon une étude réalisée auprès 112 000 curistes par TNS Sofres en 2006, 97 % d’entre eux disent ressentir des effets durables, c’est-à-dire jusqu’à six mois au moins après la fi n de la cure. Un traitement, d’une durée de dix-huit jours, prescrit par un médecin et pris en charge par la Sécurité sociale depuis 1950, selon une grille de soins adaptée. La cure thermale est généralement prescrite comme solution de rechange des médicaments, même si elle peut également l’être en complément de traitements « classiques ». Les soins thermaux (bains, douches, applications de boues, aérosols, massages…) en constituent l’essentiel. Les échanges avec les médecins participent à la sensibilisation et la prévention pour que le curiste apprenne à mieux vivre avec sa maladie.
Soulager la douleur
La rhumatologie représente le taux le plus élevé de prescriptions thermales (65 %). En 2009, l’étude Thermarthrose a porté sur 462 patients à Aix-les-Bains, Balaruc-les-Bains et Dax, afin d’évaluer le service médical rendu par la cure thermale dans le traitement de l’arthrose du genou. Elle démontre que la cure thermale représente une amélioration du service médical par rapport aux thérapeutiques non chirurgicales habituelles de la gonarthrose. Si la cure ne guérit pas l’arthrose, elle améliore la qualité de vie. À trois mois, six mois et neuf mois, 50 % des patients en reconnaissent les bienfaits en termes de fonction et contre la douleur. Maladie fréquente, coûteuse et invalidante, la lombalgie chronique est une autre indication. L’action de la cure thermale sur cette pathologie a aussi fait l’objet d’une étude en 2006, incluant 454 patients. Pour la majorité d’entre eux, la cure thermale conduit à diminuer signifi cativement la douleur, à restaurer la fonction, à améliorer la qualité de vie. Effectuée à temps, elle permettrait même de prévenir la chronicité en interrompant le cercle vicieux de la douleur qui conduit souvent à l’inactivité physique et donc à la fonte musculaire.
Réduire les psychotropes
Plus surprenante est l’étude Stop-tag menée en 2010 à Bagnères-de-Bigorre, Néris-les-Bains, Saujon et Ussat-les-Bains. Elle a montré la supériorité du traitement thermal pour améliorer les symptômes du trouble d’anxiété généralisée face à un anxiolytique habituellement prescrit dans ce cas. La qualité de vie observée chez les curistes suite au séjour thermal s’est avérée significativement supérieure à celle des sujets du groupe témoin traités par psychotrope. Une seconde étude s’intéressant au sevrage des benzodiazépines a capitalisé sur les effets anxiolytiques de la cure thermale, démontrés par l’étude Stop-tag. Le taux de satisfaction des curistes est de 88 %, et les résultats après six mois démontrent un véritable intérêt du traitement thermal dans le sevrage des benzodiazépines par rapport au suivi proposé par la médecine générale. Une application loin d’être anecdotique lorsqu’on sait qu’environ 11 % des Français consomment régulièrement des psychotropes pendant plusieurs années et sont souvent confrontés à des difficultés importantes de sevrage.
On pourrait multiplier les exemples. Car depuis les années 2000, l’Association française pour la recherche en thermalisme enchaîne les études. Notamment sur la suite de soins en oncologie. Un programme d’accompagnement et de réhabilitation post-thérapeutique pour les femmes en rémission d’un cancer du sein présente des bénéfi ces (étude Pacthe). Il est aussi démontré que la surcharge pondérale est sensiblement améliorée par les soins hydrothermaux, associés à une éducation du curiste et des activités physiques adaptées dans plus de la moitié des cas (étude Maâthermes). Peut-être un nouvel avenir pour le thermalisme qui propose d’agir avec la personne tant en prévention que dans l’accompagnement et la rééducation.
Où dormir? |
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Il existe en France une centaine de stations thermales. De nombreux centres de vacances (CCAS et partenaires) vous permettent de bénéfi cier d’un hébergement de proximité : Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées), Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées), Balaruc-les-Bains (Hérault), Luchon (Haute-Garonne), Le Mont-Dore (Puy-de-Dôme), Montbrun-les-Bains (Drôme), Thonon-les-Bains (Haute-Savoie)… Retrouvez la carte des centres sur ccas.fr. |
à la carte |
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Une trentaine de stations thermales proposent désormais des cures « à la carte ». Non prescrites et donc non remboursées, elles permettent de bénéfi cier des bienfaits des eaux et des soins sur une journée, un weekend, voire une semaine… à Plombières-les-Bains (Lorraine), Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées)… Il existe aussi des établissements thermoludiques, où l’on peut nager dans l’eau d’une source thermale naturelle : Vittel (Vosges), Le Monêtier-les-Bains (Hautes-Alpes), Saint-Lary- Soulan (Hautes-Pyrénées)… Certaines CMCAS négocient des tarifs préférentiels pour leurs bénéficiaires comme la CMCAS Languedoc à Obalia à Balarac-les-Bains. |
ALINE DEVAAST
Sources: Association française pour la recherche thermale www.medecinethermale.fr
Pas de réponse la date d inscription
Pas de réponse ! La date d inscription dans les thermes est dépassée !
je n’arrive pas non plus a trouver une solution car les institutions ne sont visibles qu’en février et affectations en mars. avant il y avait Luchon des sessions ouvertes aux curistes RHumatotogie, sachant qu’il faut s’inscrire aux thermes en nov déc janvier au plus tard c’est impossible. par conséquent bien obligée de louer un studio pour 3 semaines entre 600 et 800e. En tant que retraitée impossible d’etre affectée en rouge et quand on regarde le calendrier déjà tres peu d’institutions proche cures thermales (pas thalasso !!)trés peu sont ouvertes en juin sept. (balaruc rouge !! la léchère qu’en hiver !! st lary vient de fermer !! luz st sauveur que VR!!le mont dore qu’en rouge !!
Je dois faire une cure de 21 jours pour soigner l’arthrose.
Je souhaite réserver dans une institution, comment faire ?
Merci
Formulez une demande auprès de votre CMCAS ou vous inscrire dans l’espace vacances sur le site ccas.fr
Bonjour,
Quelles démarches auprès de la CCAS pour combiner un hébergement en centre de vacances CCAS avec une cure Affections Psychosomatiques ?
Merci.
Vous rapprocher de votre CMCAS
Bonjour,
je souhaite faire une cure thermale une remise en forme
Merci à l’avance
MME Gobbé béatrice
Bonjour,
La cure thermale doit être prescrite par un médecin. Vous devez donc consulter votre médecin traitant.
Dans les villes Thermales, il en est une que vous n’avez pas cité: « Digne les Bains ». La communauté de communes est en train d’agrandir et de moderniser l’établissement thermal.
Cet établissement traite la Rhumatologie & l’ORL
Vous avez la possibilité de réserver un appartement (tarif curiste)
Mon Tel: 06 84 19 21 55
Bonjour,
je dois faire une cure thermale au Thermes d’EUGÉNIE LES BAINS – 40320,et Je voudrais savoir si il y a des centres CCAS pour location à proximité.
A l’avance merci
je suis rentré de cure le 01/11/2014, à ce jour (22/01/2015) la Camieg ne m’a pas encore remboursé les 35 % que j’ai dû régler à l’arrivée à la station thermale ; alors, renseigné vous bien avant de partir en cure
bonjour
comment reserver une location dans un centre CCAS pour une cure thermale en été sachant que la demande et la prise en charge se fait en début d année et par ce fait on ne connait pas la disponibilité des locations des centres CCAS a cette date .
merci
Bonjour,
je souhaite faire une cure thermale une remise en forme qui correspond à ma maladie j’ai un traitement Anti.TNF a sou cutané Numira 40mg pour ma maladie de Cron MICI.
Pourriez vous m’informez et la possibilités de me rendre dans des centres de cure correspondant à ma maladie
Merci à l’avance
MME Gobbé béatrice
Bonjour,
Il y avait de 2006 à 2010 des sessions de 20 jours en maisons familiales au printemps réservées pour faire des cures à Luchon ou à Montbrun les bains par exemple, elles ont été supprimées sans raison.
Alors pourquoi ne pas les remettre et faire bénéficier une quantité d’agents qui ont du mal à se loger et à trouver des studios alors que la MF n’est pas utilisée.
Je l’ai constaté à Luchon plusieurs années, et où est la rentabilité?
Quel dommage !