Et si, cet été, on dévalait les pistes ?

« Les participants du séjour Passion VTT de descente de Super-Besse » © Noémie Coppin/CCAS

Les participants du séjour Passion VTT de descente de Super-Besse © Noémie Coppin/CCAS

Pour le dernier volet de notre trilogie autour du centre de Super-Besse, cap sur une pratique encore méconnue, mais bien présente sur les flancs de nos montagnes lors de la saison estivale : le VTT de descente. Le centre de Super-Besse, situé à quelques mètres des remontées mécaniques, accueillait notamment un séjour passion sur ce thème à la fin du mois de juin. Immersion…

Cela ne fait pas si longtemps que le VTT dévale les flancs de montagne sous le soleil de l’été. À Super-Besse, on le pratique depuis 2009. « Avant cette date, il n’y avait pas l’équipement nécessaire pour monter les vélos en haut des pistes. Et puis le prix des vélos eux-mêmes a baissé, ce qui a rendu la discipline plus accessible », explique Nicolas Rouveix, moniteur de VTT de descente.

Le domaine de Super-Besse comporte 6 pistes : 3 bleues, deux rouges et une noire. Il accueille la coupe de France de VTT de descente. « C’est un très bon site, explique Nicolas. Il y a la partie alpage, tout en haut, puis beaucoup d’arbres sur la partie basse, on a une belle variété de paysages, ça rend la descente plus sympa. »

> Voir aussi : le centre de vacances de Super-Besse

Le VTT de descente est praticable dès l’âge de 10/12 ans, mais attention, protection maximale ! Casque, genouillères, protèges-tibias, gilet dorsal, coudières, gants. Bien se protéger est une nécessité. Adrien Lafontaine, 25 ans, est justement en train de tout enfiler. Voilà trois ans qu’il travaille à la maintenance de la centrale du Blayais, après ses deux années d’apprentissage. Il fait le tour de son vélo : « J’ai l’habitude de faire pas mal de VTT. Mais ces vélos-là sont différents. Très lourds, environ 20 kilos, des suspensions de dingue, des freins à disque hydrauliques, hyper réactifs… »

Adrien Lafontaine, 25 ans, agent de maintenance à la centrale du Blayais (Gironde) © Noémie Coppin/CCAS

Adrien Lafontaine, 25 ans, agent de maintenance à la centrale du Blayais (Gironde) © Noémie Coppin/CCAS

Le petit groupe d’une dizaine de mordus de vélo s’avance, tout équipé, vers le téléphérique de la Perdrix. Impression étrange que de se retrouver dans un œuf, avec des vélos, et voir la montagne défiler, toute verte, sans neige, sans skieurs. L’excitation monte ! Une fois les quelques consignes de sécurité soulignées, le groupe suit son moniteur au gré des virages et autres lacets. Adrien est conquis : « J’ai l’habitude de faire du vélo dans le bordelais, c’est très plat. Alors ici, les impressions sont très différentes ! Par contre, je fais de la moto, je suis un mordu d’enduro, et je retrouve pas mal de similitudes au niveau des sensations de vitesse, d’équilibre, d’adrénaline, sentir le chemin sous son guidon. Mais en prime, le vélo est plus silencieux et plus écolo ! »

Vivez la première descente du groupe comme si vous y étiez, avec les conseils du moniteur, les roues qui crissent et le chant des oiseaux :

Alors qu’Adrien décide de rentrer au centre après deux descentes, Aurélien Spano reprend les œufs pour un petit bonus. Il travaille en distribution ingénierie réseau à Chaumont, depuis 6 ans. Il est déjà mordu, mais il confesse qu’au début, il n’en menait pas large : « Au début, j’ai eu un peu d’appréhension en voyant la pente. Je me disais, est-ce que ça va me correspondre ? Et puis ça a été tout en douceur. Je pense qu’il est nécessaire d’avoir un guide, en tout cas pour commencer. C’est un peu comme le ski, il vaut mieux s’initier avec quelqu’un. Et au fur et à mesure, tu fais confiance au vélo. »

Aurélien est un adepte du VTT. Il parcourt 200 km par semaine ! « Je suis pompier volontaire, alors c’est un sport qui m’aide à garder la forme et à travailler le cardio. Je garde un œil sur tous les séjours passion proposés ici à Super-Besse, car j’adore ce coin et le centre est parfait, les équipes sympa. J’avais déjà testé le séjour parapente il y a 4 ans, et là, je m’éclate de nouveau. En plus le groupe est super. De toute façon, c’est quand tu ne connais personne que tu passes les meilleures vacances, tu t’ouvres aux autres, tu fais des rencontres ! »

Aurélien Spano, agent de distribution ingénierie réseau à Chaumont (Haute-Marne) © Noémie Coppin/CCAS

Aurélien Spano, agent de distribution ingénierie réseau à Chaumont (Haute-Marne) © Noémie Coppin/CCAS

Retour au centre après ce premier jour. Alison de Boni et Johan Champagnac sont rentrés tôt et se délassent dans le jacuzzi. Ils viennent de région parisienne, lui travaille dans l’informatique chez EDF depuis 3 ans. Alison arbore un grand sourire : « Le jacuzzi, la piscine, le sauna, après une journée de descente, c’est le top. Surtout que j’ai fait une chute tout à l’heure, à vélo. Il y avait une sorte de pont, et j’ai trop regardé l’eau. Le vélo va toujours où tu regardes. Je ne me suis pas fait mal, mais j’ai retenu la leçon ! », plaisante-t-elle.

Alison et Johan ne sont pas novices : « L’an dernier, on a déjà fait un séjour passion VTT de descente à Morillon. Comme on aime vraiment la montagne, et qu’on ne connaissait pas le massif central, on est repartis pour un tour ! Dans les Alpes, les domaines sont plus vastes, c’est sûr, mais ici, c’est plus convivial. Et puis on n’attend pas aux remontées mécaniques. »

Et question sensations, ils ne sont pas déçus : « Ce qu’on retrouve avec plaisir, c’est cette formidable sensation de liberté que tu ressens quand tu dévales la montagne à vélo. Tu te retrouves en pleine nature, avec des panorama incroyables. Tu te dis que tu ne vas pas y arriver, et puis tu lâches les freins, et tu te lances. C’est presque magique ! »

Alison de Boni et Johan Champagnac, agent en informatique chez EDF © Noémie Coppin/CCAS

Alison de Boni et Johan Champagnac, agent en informatique chez EDF © Noémie Coppin/CCAS

En milieu de semaine, le groupe a fait une petite pause et en a profité pour découvrir la nature environnante à pied, le temps d’une rando et d’un pic-nic. Jacques Martigobert, responsable du séjour, a tout organisé. « L’idée du séjour était de faire vivre le massif du Sancy pendant la période estivale, faire découvrir une nouvelle manière de vivre la montagne. Et puis l’idée, c’est aussi d’attirer des jeunes sur nos centres. Super-Besse, ce n’est pas que les randos, les petits villages et le Saint-Nectaire. C’est aussi un super domaine de VTT de descente ! »

Retrouvez en vidéo les images du centre de Super-Besse et des alentours :

Lire les volets précédents :
Super Besse : l’été, c’est super aussi
Massif du Sancy : les chasseurs de trésors

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