#Kiffetonprésident : Éric Barbry

Éric Barbry, président de la CMCAS Valence, a choisi de nous emmener sur les bords du Rhône. Natif de Picardie, il s’est établi à Valence il y a une dizaine d’années.

Votre mot préféré ?

Entraide.

Votre principal trait de caractère ?

Volontaire.

Votre rêve de bonheur ?

Une famille heureuse.

La réforme qui vous a le plus marqué ?

L’égalité femmes-hommes [et plus particulièrement dans les IEG, ndlr].

Ce que vous détestez par-dessus tout ?

Le mensonge.

Le personnage et la période historiques que vous préférez ?

Victor Hugo, le défenseur du peuple ; il a essayé d’éveiller les consciences.
Le XX^e siècle, celui de ma grand-mère, née en 1909, décédée à l’âge de 100 ans. C’est extraordinaire, elle a connu tous les progrès sociaux (1936 et les congés payés…) et les progrès technologiques (le train à vapeur et le TGV).

Les plaisirs de la plage pendant les premiers congés payés, en 1936. ©Lux-In-Fine/Leemage

Qu’est-ce qui vous est indispensable ?

Les autres. Être épaulé par les autres car on ne peut rien faire seul. C’est un peu ce que représente mon mandat d’élu de président de CMCAS.

Le sujet qui vous tourmente ?

De quoi sera fait demain ?

Si vous étiez un personnage de fiction ?

Superman, pas par orgueil, mais pour ses superpouvoirs, pour aider les gens en détresse.

Un artiste, un écrivain, un réalisateur ou un philosophe que vous admirez ?

Pour le philosophe, Karl Marx. Le chanteur-compositeur Cyril Mokaiesh. Et le réalisateur Jean-Pierre Jeunet.

Votre état d’esprit actuel ?

Plutôt inquiet mais combatif, surtout concernant les négociations sur les moyens bénévoles. Certes, nous avons un financement assuré pour nos Activités Sociales pour les cinq ans à venir mais si nous n’obtenons pas les moyens bénévoles, nous ne pourrons pas faire grand-chose. C’est une façon de nous coincer.

Un film, un livre, une musique que vous adorez ?

« Forrest Gump » : un film avec beaucoup de messages, dans lequel on perçoit parfaitement l’Amérique.
« Les Bâtisseurs. Luttes et gestion à la CCAS » de François Duteil, un livre essentiel, notamment pour les nouveaux venus dans les Activités Sociales, pour connaître les bases, savoir d’où l’on vient.
La bande originale de « la Liste de Schindler », le morceau au violon [musique de John Williams, interprétée par le violoniste Itzhak Perlman, ndlr]. J’en garde un souvenir émouvant : l’image de cette petite fille en rouge. J’étais troufion à l’époque.
Et aussi le concerto pour hautbois Adagio en ré mineur d’Alessandro Marcello, qui était la musique du générique de fin de programme d’Antenne 2 sur les petits bonshommes volants.

Un métier qui vous fait rêver ?

Ce serait au service des autres, c’est sûr. Moi qui suis issu d’une filière technique, je me retrouve dans le social.

Ce que vous voudriez être ?

Je crois que je voudrais être le mélange d’un chat pour ses sept vies, d’un éléphant pour sa force et sa mémoire, et d’un aigle pour sa vision perçante, pouvoir prendre de la hauteur et se déplacer rapidement, donc un aiglechaphant ou un chaphanaigle… Je verrais bien mon fils faire cette réponse.

Le don que vous aimeriez avoir ?

Visionnaire.

Votre sport préféré ?

Je ne suis pas sportif ; mais sinon la natation.

Un endroit qui vous fait rêver ?

Pas une île déserte, c’est sûr ! Mais un endroit paradisiaque où les gens seraient heureux, égaux, en bonne santé. Le paradis, mais en étant vivant !

Votre occupation préférée ?

Mes cours de piano. J’ai commencé il y a cinq ans avec mes enfants ; aujourd’hui, je suis le seul à continuer. Enfant, j’ai appris à jouer du hautbois au conservatoire.

Si vous étiez une chanson, un poème ou une devise ?

« Les Copains d’abord », de Brassens.
Ma devise : pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient.

Le mot qui résume pour vous les Activités Sociales ?

Ensemble. J’ajouterais pour s’émanciper.