Interpeller les bénéficiaires sur des questions de santé publique, en rapport ou non avec une pratique sportive, c’est le pari des Activités Sociales. Trois questions à… Emmanuel Salles, président de la Commission Activités Physiques Sportives et de Loisirs, avec des actions récurrentes menées lors des Rencontres sportives nationales, RSN.
Le Journal : Quelles raisons vous ont amené à décider d’actions d’information sur la santé durant des Rencontres sportives nationales ?
Emmanuel Salles : Aujourd’hui, on ne peut dissocier le sport de la santé. Néanmoins, on assiste à une marchandisation du sport avec le développement d’une profusion de salles de musculation et en parallèle tout un marché basé sur les questions du paraître : régimes, protéines et autres produits de complémentation alimentaire. Cela peut être extrêmement dangereux pour les personnes qui les utilisent sans en connaître les usages recommandés, les conséquences. L’idée était tout simplement de revenir à la base, à de vraies valeurs : une pratique saine du sport, pour sa santé, en étant informé sur le risque de certaines habitudes. Ces actions sont aussi un biais pour faire vivre la solidarité sous différentes formes. Lors des rencontres, il y a de la solidarité entre sportifs, entre équipes ; aborder le thème du don d’organes, comme lors de la RSN de Voile habitable, participe d’une démarche de solidarité encore plus large. Un moyen d’informer également sur des grandes causes. L’association partenaire Trans-Forme organise la Course du cœur, qui est l’un des seuls vecteurs de communication sur ce thème, en dehors des conférences dédiées. Ces conférences, les gens n’y vont pas souvent spontanément. Notre action permet d’amener ce sujet directement à la connaissance des bénéficiaires et d’en faire la promotion.
Les RSN, un moment propice pour toucher les bénéficiaires ?
On cherche à s’adresser à tous et en particulier aux nouveaux arrivants dans les Industries électrique et gazière à qui l’on souhaite faire découvrir nos Activités Sociales, comme nous sommes en capacité de le faire sur le Festival d’Énergies. Lors des RSN, on ne réunit pas les gens uniquement pour faire du sport. Nous avons des choses à leur dire ! D’abord ce besoin de se rencontrer, puisque les personnels sont de plus en plus en concurrence tout au long de l’année. C’est un moment où ils sont plus enclins à être à l’écoute, ils ont le temps. Si on amène avec intelligence les sujets, il n’y a pas de raison qu’ils ne les entendent pas. Et puis ce sont des choses dont on ne parle pas spontanément chez soi, qu’on ne veut pas forcément voir : l’accident, la maladie, le handicap… C’est un moyen d’ouvrir la conversation, de s’interroger.
Sur quelles autres thématiques souhaiteriez-vous agir, informer, prévenir ?
Il y a de nombreux thèmes que l’on connaît bien, parce qu’on travaille avec des associations partenaires spécialisées. On peut tout imaginer : intervenir, sensibiliser, informer et prévenir sur le thème des addictions, sur la consommation d’alcool, ou encore sur les questions autour de la sexualité, avec l’association Énergay par exemple, ou des maladies sexuellement transmissibles avec Aids… Et puis cela s’organisera avec les CMCAS. Ce sont leurs rencontres sportives, elles seront en capacité d’être force de proposition, si tel ou tel sujet leur tient à cœur ou est en lien avec le sport mis en avant.
(Parallèlement, elles organisent des Rencontres sportives nationales et internationales au cours desquelles elles réunissent les agents dans le cadre de compétitions amicales et solidaires.) bonsoir OU PUIS JE TROUVER TOUT LES CHALLENGES concernant l annee 2016 malgres les baisses de budges car le part et pour est important aussi dans les rencontres sportives et culturelles entre agent de france ‘(echange assure) et on en biens besoin merci