La CMCAS de Gironde a organisé, le 22 avril, une journée d’intégration pour les jeunes qui ne sont jamais partis en colo. Une journée pour découvrir les joies de la vie en collectivité, au centre de vacances Andernos.
À la descente du bus, les 22 enfants sont intimidés. Ils regardent autour d’eux, puis rejoignent les autres enfants de la colo 4-5 ans « La colo, c’est bien pour grandir » et 6-8 ans « Les petits marmitons » du séjour printemps à Andernos, qui les accueillent en musique et chansons. Après cette première prise de contact et la présentation de la journée par les animateurs, les activités démarrent.
Vivre ensemble, partager le collectif
« Qui aide papa ou maman à la cuisine ? » Tous les doigts se lèvent. « Que faites vous avec eux ? » Mahé répond « À la maison, je fais des gâteaux et des crêpes. » Le cuisiner annonce le programme de l’atelier. « Nous allons préparer des cookies que vous emporterez ce soir chez vous. » Le beurre dans le saladier, la farine ajoutée, l’œuf cassé, Cassy mélange la préparation. Enjouée, elle tape dans ses mains : « on va faire les meilleurs cookies du monde ! » Pendant ce temps, les 6-8 ans jouent à l’extérieur, à la bataille navale géante puis au traditionnel ballon-prisonnier. L’après-midi, ils confectionneront des cornes de gazelle. Trente minutes après leur arrivée, les nouveaux venus sont parfaitement intégrés. Aucune différence avec les autres enfants du séjour n’est visible. Une journée en colo s’est transformée en colo classique en une incroyable rapidité. « Les enfants vont directement à la rencontre de l’autre. Ils sont dans du concret, dans le Viens que je te montre : ma chambre, là où je me lave, là où l’on joue, où l’on fait la cuisine etc. », commente Stann Rigau, directeur adjoint du séjour 4-5 ans. Au déjeuner, tous les enfants s’installent dans la salle à manger. Amalia (11 ans) prend le plat pour se servir. Julie (7 ans) l’arrête et lui explique : « Ici il y a des règles. Avant de manger et de se servir, il faut attendre que tout le monde soit assis. »
Une journée pour rassurer
Des études sociologiques montrent que la baisse tendancielle de fréquentation des centres de vacances jeunes est liée au changement des situations familiales, à l’inquiétude des parents et à l’appréhension des enfants. Cette journée d’intégration est un moyen pour ôter ces craintes. La CMCAS de Gironde a aussi prévu, le matin ou l’après-midi, un moment d’échange avec les parents. « Nous leur expliquons ce qu’est le contenu pédagogique de nos Activités sociales, les activités proposées ainsi que les actions menées au niveau sécurité, encadrement, sans oublier nos valeurs d’émancipation, de partage, de respect, d’autonomie », précise Emmanuel Tosas, président de la CMCAS de Gironde. « C’est un peu tôt pour moi d’envoyer ma fille en colonie » confie la maman de Sacha. « Pourtant elle demande à se décrocher de moi. Cette journée test est parfaite pour nous rassurer. » Le papa de Maxime trouve cette journée de bienvenue. « Je ne suis pas inquiet, c’est mon fils qui hésite. J’espère que cette journée sera bénéfique pour le décider à partir en colo. »
Fin de journée, retour du bus
À la descente du bus, les enfants retrouvent leurs parents dans des embrassades joyeuses. « On était tristes de partir car on s’est fait des copains et des copines. On aurait aimé y dormir. » Katy, accompagnatrice bénévole raconte : « Si à l’aller, les enfants étaient calmes et nous posaient beaucoup de questions, au retour, ravis ils veulent tous y retourner. Cette journée est une vraie réussite. » Nathan, Sacha, Maxime et les autres rêvent déjà à cet été où ils partiront en colo. En attendant, les enfants rentrent chez eux heureux, leurs cookies à la main.
J’ai eu le plaisir d’encadrer bénévolement cette journée et comme à chaque fois c’est un vrai bonheur. Fille d’agent et maman de 3 enfants nous avons profité des centres de vacances à des époques différentes mais avec plaisir d’autant qu’au fil des années les destinations et les activités se sont diversifiées et permettent aujourd’hui à chaque enfant d’y trouver son centre d’intérêt, qu’il soit culturel, sportif ou tout simplement de loisir. C’estl’occasion pour eux de couper pour un temps court le cordon familial, de gagner en autonomie et de découvrir la vie en collectivité, le partage, le bien vivre ensemble, la tolérance, le respect et…Le plaisir de retrouver ses parents. Parents à qui je conseille de faire des convoyages, belle expérience qui permet aussi de comprendre tout l’investissement que cela demande pour organiser tout cela. Alors à vous de jouer…on compte sur vous pour nous rejoindre dans cette belle aventure
il n’y a que certains enfants qui ont visité les chambres, douches etc… dommage c’est important pour eux …pour le mien c’était comme une journée au centre de loisir!!!
Mais où sont les photos ????
Comme chaque fois que je participe à un convoyage d’enfant ou à une sortie avec eux c’est un plaisir et un moment toujours riche. Fille d’agent j’ai été en « colonie » et mes 3 enfants également même s’ils n’ont pas eu le même engouement, en tout cas ils en sont toujours revenus ravis. C’est une expérience qui permet de couper pour un temps court le cordon familial et de devenir plus autonome, plus responsable et ils apprennent les valeurs du partage, du respect et du savoir vivre ensemble. Les centres proposent tellement d’activités à faire que chaque enfant quel que soit son caractère, son aptitude physique peut y trouver sa place et vivre un séjour intense de bonheur.
Que chaque parent fasse au moins une fois un convoyage pour se rendre compte de ce que cela implique en investissement et cela leur permettra aussi de découvrir les centres dans lesquels leurs enfants peuvent aller.
Je terminera en disant « essayer c’est l’adopter » alors à vous de jouer….
Certainement le plus bel héritage à préserver pour nos enfants ; les colos des IEG sont géniales et les mômes heureux d’y aller
je suis ravi d’être convoyeur bénévole depuis des années , même si étant en activité ,il est de plus en plus difficile de se faire détacher , je dis aussi aux parents d’aller au moins une fois accompagner leurs enfants en convoyage , c’est aussi ça la solidarité