La 9e édition du festival Filmer le travail replace l’humain et sa santé au cœur des bouleversements induits par le numérique. Du 2 au 11 février à Poitiers, dans la Vienne, en partenariat avec la CCAS et la CMCAS locale.
Les emplois vont-ils disparaître, remplacés par la machine ? Le travail sera-t-il désormais collaboratif ? Ne sera-t-il plus salarié, et forcément connecté ? Associant cinéastes, universitaires et citoyen.nes autour d’une réflexion sur le travail et le numérique, Filmer le travail ouvre un espace de débat d’autant plus nécessaire que le premier est aujourd’hui bousculé par le deuxième dans son contenu comme dans son organisation. Une thématique particulièrement suivie par les Activités Sociales qui placent, dans leurs pratiques comme dans leur réflexion, l’année 2018 sous le signe du numérique.
Parmi les temps forts du festival, des débats interrogatifs ou proactifs (« Quel travail pour demain? », conférence inaugurale suivie d’une table ronde pour « Anticiper les évolutions »), à l’aide des sciences sociales (journée d’étude « Ce que le numérique fait au travail ») ou de la science-fiction (projection-débat sur la robotisation avec « Alice Cares »), accompagné des archives de papier (70 ans d’affiches sur « La santé et la sécurité au travail ») ou de musique assistée par ordinateur : coup de cœur de la CMCAS de Poitiers, la Compagnie Lubat fera sonner son « Jazz augmenté », avec l’informaticien, musicologue et anthropologue Marc Chemillier, et le musicien Bernard Lubat, fondateur d’Uzeste musical.
Atelier vidéo : B… comme boulot, ou comme boulet ?
Côté pratiques amateurs, l’édition précédente avait fait la part belle à l’expression des salarié.es, au travers de courts films sur le travail ou de réactions écrites à des photographies, notamment sur le travail à la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
Cette année, vous êtes de nouveau appelé.es à (vous) raconter, lors d’un atelier animé par les Activités Sociales à l’espace Mendès France. Le principe ? Vous réagissez à un mot choisi dans un abécédaire du travail (L comme labeur ou comme liberté ? O comme œuvre ou comme œillères ? B comme boulot ou comme boulet ?), et réalisez un clip de 30 secondes, projeté sur le stand. Cet abécédaire voyagera ensuite au-delà du festival avec les Act’Éthiques, rencontres-débats à retrouver cet été dans les centres de vacances et les colos des Activités Sociales (programme 2018 en cours : voir la brochure 2017).
Toi aussi, Filme ton travail !
En parallèle de la compétition internationale, le festival porte la voix de nombreux jurys « amateurs » (détenus, lycéens, apprentis, travailleurs…), à l’image du prix du public Filme ton travail ! (« pocket films » tournés avec des moyens non professionnels) qui sera remis par Thierry Seigneur, président de SLVie et trésorier général de la CMCAS de Poitiers, lors de la cérémonie de clôture le 10 février.
Infos pratiques
Filmer le travail, du 2 au 11 février, à Poitiers (Vienne)
Voir les programmes :
Tarif : 5,50 € la séance.
Site Internet du festival : filmerletravail.org
Inscription auprès de la CMCAS de Poitiers pour la soirée Jazz augmenté le 7 février (entrée gratuite, 05 49 44 29 70) et auprès du festival pour la journée d’étude du 5 février (inscriptions@filmerletravail.org).
Vous retrouverez les Activités Sociales les 9 et 10 février à l’espace Mendès France, 1 rue de la Cathédrale, Poitiers.